Les perles de Tahiti sont considérées comme faisant partie des plus fines gemmes au monde.

Afin de vraiment apprécier leur beauté, il faut savoir que les critères d’expertise sont aussi rigoureux et précis que ceux déterminant la qualité d’un beau diamant et qu’il faut 2 fois deux ans pour créer une perle (de la naissance de la nacre jusqu’à la récolte de la perle).

L’Orient (reflets), le Lustre (éclat), la Taille, la Forme, la Surface, la Couleur et l’Appairage permettent de définir la qualité d’une perle de culture de Tahiti.

Malgré son nom de « perle noire », elle déploie une multitude de nuances dans une palette étonnante allant du blanc au gris lunaire en passant par les tons les plus surprenants : cherry, peacock, blue, tahitian gold, tahitian silver, tahitian cooper  etc…

On pourra ainsi trouver la couleur qui valorisera chacun grâce à la Chromopsychologie !

Qu’est-ce qui peut être plus beau qu’une perle ?

Deux ou plusieurs perles qui se ressemblent.

Parce qu’elles sont uniques, les perles de culture de Tahiti sont extrêmement difficiles à appairer (marier !).

Certains colliers de perles prennent plusieurs années et récoltes pour être appairés. Ceci explique le prix élevé de ces colliers, en comparaison avec des colliers composés de perles multicolores.

Pour information, depuis 2001, pour toute exportation de perles de culture de TAHITI, le passage au Service de la Perliculture, service public dépendant du Ministère de la Perliculture de Polynésie Française, est obligatoire pour le contrôle de :

= la couche perlière qui doit être de 0,8 mm de chaque côté,

= l’état de surface de la perle qui doit correspondre aux critères de qualité retenus par le Territoire de la Polynésie Française.

En cas de non-respect de la réglementation, les perles sont confisquées par ledit Service puis détruites.

Chaque fournisseur de perles nues ou de bijoux en perles de culture de Tahiti doit délivrer un « certificat d’authenticité » afin de garantir la qualité des perles vendues.

DE LA CULTURE DES PERLES DE TAHITI

L’huître Pinctada Margaritifera vit naturellement dans les lagons polynésiens, fixée par son byssus aux coraux.

Le processus de la greffe est semblable à celui, naturel, de l’intrusion d’un corps étranger dans l’huître : la première réaction de l’animal est de tenter d’expulser l’intrus, qu’il soit grain de sable, parasite ou « nucléus » introduit par l’homme. Si l’intrus n’est pas rejeté, il deviendra une perle.

La greffe est une opération d’une minutie extrême qui consiste à introduire volontairement dans l’huître dite porteuse le greffon et le nucléus qui, lui constituera le cœur de la perle de culture.

Sur mille huîtres greffées, certaines rejetteront le nucléus, d’autres ne survivront pas. et on trouvera uniquement une vingtaine de perles dites parfaites.

Dans le meilleur des cas, l’huître recouvre le nucléus de couches de nacres entre un et trois millimètres, en fonction de la santé et de la nature de l’huître elle-même. La perle obtenue pourra être de différentes formes, tailles et couleurs.

Les récoltes sont faites en présence des greffeurs. Ils peuvent ainsi juger leur propre travail effectué deux années auparavant. C’est un moment magique.

Par la suite, les perles sont triées par tailles, par formes et par qualités.

Le tri est une étape extrêmement importante pour la valorisation des récoltes.